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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 19:15

            Prenons un peu de temps pour réfléchir à quelque chose (il est toujours bon de réfléchir, cela nous rappelle que nous sommes Humains.).

 

Un jour que Diogène de Sinope (philosophe contemporain de Platon) parlait sérieusement et n’était pas écouté, il se mit à chanter comme un oiseau au milieu de la rue. Aussitôt, une foule se massa autour de lui. Il s’invectiva contre cet attroupement, affirmant que les gens se rassemblaient avec entrain pour écouter des sottises alors que, lorsqu’il s’agissait de choses graves, ils étaient totalement indifférents…

 

Je ne tiens pas à déclencher un débat philosophique, mais je trouve que cette histoire, est d’une modernité incroyable.

Maintenant, amis lecteurs, qu’allez vous faire de ce qu’elle enseigne ?

 

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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 18:44
Petite bête venue au monde
Incomprise, apparaît comme un vivant immonde.
N'a pas choisi son rythme biologique
Faim insatible, dictant son étrange physique.

Lentement, son corps arpente un monde de feuilles.

Maladroite, ses découvertes l'étonnent
de lendemains en lendemains, sa vie est monotone.
Elle lutte, mais n'a pas d'horizon
Que de nourrir cette faim sans nom.

"Tiens?!"...une feuille est une feuille.

Rattachée à une si piètre condition
Elle est chenille de toutes les façons.
Puis s'arrête, la nature a ses lois
Condamnant l'opportun à sa prison de soi(e).

Constat. La chrysalide pendue à une feuille.

Pour finir, la lumière se fit.
De l'existence, elle ne sera pas que chenille.
La bête immonde au-delà des prières,
Fait place au papillon aux ailes...de pierres.

La chenille sera papillon! Allégorie ramenée à...une feuille.


VadrouYeur.
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25 octobre 2008 6 25 /10 /octobre /2008 17:42

Ce texte là, il est tout frais de cette semaine… Je dois avouer que certains temps de réunions sont riches en créativité…pour moi. Effectivement, ce n’est pas parce que l’on se met autours d’une table entre professionnels ; pardon ; entre spécialistes, que nous construisons de la réflexion…hum, si vous saviez ce que je peux parfois entendre… Bref, je n’y aurais finalement pas perdu mon temps.

 

Insolite.

 

Un jour, la rue, une rencontre insolite

Sur les pavés, une marguerite

Comme la volonté d’un souffle romantique,

Dans une ville antinomique.

 

L’esprit vagabond…

Combien de larmes l’asphalte a épongé ?

Comme autant de drames le béton a engendré ?

Une fleur, un sourire au fond.

 

Il s’en est joué dans ce camaïeu de gris.

Témoin d’une histoire

Sur ce mur triste, graffiti

La révolte, la haine, lueur d’espoir.

 

Et dans sa couverture de nuit,

Je contemple la populace endormie

Assuré de l’avenir qu’elle mérite,

Car en son cœur couve une marguerite.

 

VadrouYeur

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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 10:38

«Faire  changer le monde commence par se changer soi-même… »

Kenny Arkana.

 

 

Est-ce qu’il est utile de développer plus avant une telle vérité ?

Il est utile de la diffuser et de la conserver dans un coin de sa tête…

 

Bonne fin de week-end à tous, qu’il vous soit profitable sur le chemin de l’humanisme et de l’humilité.

 

VadrouYeur…

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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 21:47

Il y a certaines fois durant lesquelles nous passons des étapes. Certaines fois encore, elles inspires divers sentiments. Moi, j'ai connu cette certaine fois le jour de mes 25 ans. J''ai donc couché quelques mots sur un cahier. C'était il y a environ deux ans...

J'atteins la vingt-cinquième marche de l'escalier...
vingt-quatre du temps qui m'est imparti s'est déjà écoulé,
et encore tant à gravir, comme autant de rimes à écrire
sur le seuil de ma vie, mon enfance, il est temps de bannir.

Vingt-cinq ans déjà!...
Ou vingt-cinq ans seulement, je ne sais plus quoi penser
les bons, les mauvais jours s'alternent et ne servent qu'à se rappeler...
Petit je croyais que ne la voyant pas la mort n'existait pas
Voyant sous l'eau que l'homme ne se noyait pas
les baskets de mon inconscient guidant mes pas.
 
Autour de moi, bien trop de mains
Prêtes à me pousser dans le ravin
Mais tant d'autres aussi à me retenir
Et de celles là j'en garderai un souvenir
impérissable!
Les "je t'aime" d'un père insaisissable
patient face à un gamin friable comme le sable
c'était le temps des copains, des bleus au corps au coeur,
des filles aux regards de satin, « encore, j’ai peur… »
et les foot du lendemain...

Vingt-cinq ans déjà!
Et du respect vraiment
A donner à tous ceux
Qui m'ont accompagné
Et puis rendu heureux
A ceux aussi que j'ai abandonnés
A ceux qui ont lâché
Ou qui nous ont quittés...
Encore combien à rencontrer?

Vingt-cinq ans seulement!
Qu'un jour de plus par rapport à hier
mais en fait un pas de géant, le passage d'une barrière...

Sur mes vingt-cinq bougies je pense "Carpe-diem"
la peur peut-être de ne jamais souffler…la vingt-sixième...

Amicalement, VadrouYeur.

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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 21:30

Enfin un moment pour laisser une trace de moi sur ce blog. Il est triste de constater à quel point le temps défile de façon immuable et à quel point nou en sommes tributaire. Ces dix derniers jours ont été riches en occupations de toutes sorte qu'elles soient choisies ou bien contraignantes.
Nous sommes vraiment peu de choses et nous perdons un temps fou à donner de l'importance à notre futile et anecdotique existence... En tout cas voilà ce que j'en sors.

Je suis infecté par le temps.
Il me prend mes ennuis, mes espoirs, mes conneries
Et le soir il mange à pleines dents.
Il mange, il chasse et je cours, il efface mes traces mais C'est inutile,
On ne peut courir plus vite que le temps.
Alors j'attends...futile espoir que de croire qu'il me passera devant,
Trop occupé à rattrapper ceux qui courent comme le vent...

C'est con le temps.
Ça ne revient pas en arrière; ça franchit des barrières...
"T'étais où? J'étais au bar hier."
"T'étais où? J'étais au bar hier."
...Tiens, un bis trop!

Mais je m'égare, jeux du temps
J'ai du temps...pour me perdre bêtement.
Autant tenter de tâter ton temps.
Le mien est trop précieux...
Le tien, intéressant.
Et les intérêts? SANS!

Placer sur le temps est un pari sur l'avenir...

Apprécie qui pourra...

VadrouYeur "...de ta rue je suis le chroniqueur."

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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 12:49

J'écris en fonction de certaines inspirations. Actuellement, j'ai une affection particulière pour une artiste rap au talent extraordinnaire. Osez découvrir l'univers et les paroles engagées de Kenny Arkana. Elle est extrèmement éloignée des clichés véhiculés par les médias. Sa qualité textuelle est indéniable et son engagement ne peut laisser indifférents ceux qui poussent leur exploration jusqu'ici.

Jetez un coup d'oeil, et surtout, écoutez... La rabia del pueblo

En attendant je vous laisse ceci, grandement inspiré par la personne citée plus haut...

Loin des vertus.

Elle t'encourage c'est vrai, sur les chemins de la liberté.
T'as fait le choix de vivre sur les bancs de ton quartier.
T'es fier d'être de ses enfants,
De renier la vie que ton offert tes parents!
T'es solitaire, mais rarement seul.
La rue t'accueille, elle sera ton linceul...

C'est ça la rue!
Celle qui vous attire et qui vous tue...
...Qui vous protège et vous laisse nu.
C'est ça la rue!
Royaume des peurs, loin des vertus.


Pire que des loups lorsque vous êtes en bandes.
Dans ses veines, t'as appris la truande.
Car pour survivre, dans sa gueule y'a pas de secret.
Il faut rugir plus fort que ton frère d'à côté.
Elle devient celle avec qui tu passes le plus de temps.
L'amour;la haine mais avant tout son argent...

C'est ça la rue!
Celle qui vous attire et qui vous tue...
...Qui vous protège et vous laisse nu.
C'est ça la rue!
Royaume des peurs, loin des vertus.


Puis elle t'a eu...
Elle t'a sculpté, façonné et cracher dessus.
Elle t'a couvert, cajolé, pris tes vertus.
Puis tu l'as cru...

C'est ça la rue!
Royaume des peurs, loin des vertus.

VadrouYeur

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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 18:34

Parfois, je laisse mes pensées et mes réflexions vagabonder produisant ainsi du texte brut. J'aime bien pouvoir produire comme cela à l'instinct, sans structure et sans fil conducteur. cela donne à peu près ceci...

Morceaux de réflexions.

Le regard posé sur du ciment,

L’éternelle ailleurs au fond des yeux couleurs "maintenant".

L'idéal, un standard trop impersonnel

Qui se fond sur un décor bien trop rationnel.

Les rêves en cages, la vie en marge?

Interdiction d'être un enfant du même âge.

...et le temps s'égrène, perles de sables fragiles

Entre des doigts qui imaginent des fables malhabiles

Et infligent, des blessures qui font mal

Desquelles coule un sang teinté d'un discours immuable!...

MAIS RIEN N'EST FIGÉ!

Arrêtons de croire qu'en haut lieu subsiste l'absolue vérité.

Moi je vous parle, du plus profond de mon âme,

Sanctuaire inviolable que nul ne peut contraindre...

J’ai besoin de liberté,

Besoin de rire et me dire

Qu’une cage est faite pour essayer d'en sortir.

Combien d'autres?

De la condition humaine je serai l'apôtre.

Il est temps d'être conscient

Du hasard de notre existence,

De la fragilité de ses instants

Et l'intérêt pour nous de leurs insistances.

Ouvrons-nous, élargissons notre réflexion,

Il ne suffit pas de lire lorsqu'on a le pouvoir d'écrire!

Nous sommes maîtres de nos désirs!

L'esclavage médiatique, il est temps d'abolir...

Réveillons nous!

Trop inconscient de tout ce qui se cache en nous.

Ensemble, les yeux posés sur le ciment,

Faisons naître l'étincelle...

...qui embrasera ce système qui ensorcelle.

Amicalement, VadrouYeur...

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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 17:42

Dans mon salon, trône la photo d'un homme... Mon admiration à son égard en dérange certains, d'autres en core y voient là une sorte de cliché. Mais quand on en approfondit la raison, il est difficile de juger...
Car cet homme a sacrifié sa vie pour une cause qui au départ ne le concernait pas. Je crois que l'essence même du combat contre l'individualisme se situe dans ce qu'il a accompli.

Je lui dédie ce texte...

Dans les yeux d'Ernesto...

Dans les yeux d'Ernesto...
Perdu dans des volutes de fumées
Un cigare consumant ses pensées
Un rêve, une vision, quelques maux.

Dans les yeux d'Ernesto...
La rage d'un peuple du mépris
Exprimant la souffrance sans un cri
Liberté, prix du sang, sans un mot.

Dans les yeux d'Ernesto...
Sacrifice de sa vie, de son âme
Pour la paix au service de son arme
La mort l'entourant de son manteau.

Dans les yeux de l'Argentin
Révolutionnaire de Cuba
Du sang sur les mains
Brille la détermination d'Ernesto Guevara.

VadrouYeur... 

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20 septembre 2008 6 20 /09 /septembre /2008 22:46

premier jet d'encre électronique et premier blog aussi. j'espère un peu d'indulgence de la part de ceux qui poussent leur exploration jusqu'ici.
Je ne publierai qu'un texte qui représente ce que je suis. Tant de mystère plane autours du VadrouYeur...

Bonne lecture.

Quelques grammes d’encres jetés sur un bout de papier
Ce sont trop de paroles et d’idées bien vites oubliées
Ma rime n’est pas folle, mon stylo bien trop affûté…
Psychodrame d’un cancre élevé sur un bout de clapier.

Gavroche incertain aux baskets pleines de bitumes,
J’traîne mes paroles d’un léger goût d’amertume.
Naïveté d’une sépia trop souvent sanguine
J’écris au béton sa tendance à prendre racine.

Enfant des grands ensembles, arrosé à l’ozone,
Ma grammaire tremble sous mes pensées aphones
J’écrierai aussi loin que vont vos peurs
Je crierai les paroles d’un VadrouYeur.

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  • : Le blog de VadrouYeur
  • : De la colère, un peu de romantisme, beaucoup de réflexion...Ma prétention? Donner mauvaise conscience aux cons.
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