Il faut savoir faire par moment un travail d'auto-critique...

Je suis contestataire et littéraire,

Poète rêveur, idéaliste et j’en suis fier.

Mon verbe rend accroc ; vas-y lis mes vers

Au chant d’mes mots la plèbe préfère se taire.

Déterminé j’ai dans le sang la volonté de vaincre

Mais la victoire n’a de sens que si tu eux convaincre.

VadrouYeur est né dans ce qui ébranle ses convictions

Là où vous voyez de l’impertinence j’y vois de l’inspiration.

Ma rhétorique pique plus qu’une branche de ronce.

J’ai un stylo et une feuille quand le junkie à la défonce.

Je plierai pas le genou devant ce qui fonde l’évidence.

Si j’accepte les conventions c’est que j’ai dilué ma substance.

Je n’ai pas peur de brûler nos idoles.

Ce qui dérange sert à notre envol…

Mes croyances n’ont pas de confession spirituelle.

Tout ce qu’il y a dans ma tête est loin d’être consensuel.

Ce qui vous rassure c’est ce qui m’effraye

Mais je vous assure ma conscience est en éveil.

Je ne sais pas où je vais mais à l’heure du choix je sais à quoi je renonce

Les trompettes de la renommée c’est moi qu’elles annoncent.

Par moment arrogant dans mes propos

Etre déterminé autorise quelques relents d’égo.

Mais je ne m’excuserai pas d’avoir la conviction

Que l’être-humain aime se comporter comme un con.

Alors suis-je le dindon de ma propre farce ?

Où se situe l’objectivité de mon reflet dans la glace ?

Finalement je n’ai de conscience que mon propre esprit

J’laisse quand même une place à l’animal qui s’y tapit.

VadrouYeur, la liberté au bout du stylo.

Quand on a la liberté à fleur de peau !
Qu'en est-il du vol d'un corbeau?
Tout au fond d'une ruelle sombre,
La rime sort d'un amas de décombre.
La mienne à la tête du dilemme…
Il n’y a qu’à voir la taille de ses cernes.
Pas toujours riche, elle traîne dans l’alcool,
Rampant dans une créativité loin des bancs de l’école.
Plus pitoyable qu’un clochard dans un hôtel !
Elle squatte les bas-fonds de votre émotionnel.

Et moi, dans la rue qui s’y prête…
Je sors faire pisser ce chien dans ma tête.

Plongé dans la fange de mon inconscient
Je me débats dans ce qui est décadent…
La poésie comme unique linceul
Eparpille ce qui reste de votre orgueil.
Incroyable à quel point l’inspiration
S’invite à la lueur discrète des néons.
Un pan de trottoir pour me débarrasser
De mes fautes et mes aigreurs tassées.
Tout ce qui m’encombre jeté dans un sac,
Comme un cadavre direct au fond du lac.

Et moi, dans la rue qui s’y prête…
Je sors faire pisser ce chien dans ma tête.

Vadrouyeur...de ta rue je suis le chroniqueur.

Un retour?

Peut-être...pourquoi je publie ce jour? Pourquoi pas.

Du temps a passé, VadrouYeur a exploré un temps les tréfonds de son inconscient et n'a pas aimé ce qu'il y a vu. Je suis remonté mais ce fut long. Je suis devenu père aussi, ça c'est un peu comme la lumière d'un phare au milieu d'un océan sombre.

Je suis devenu plus "complet"...du temps à passé.

Je travaille le fond plutôt que la forme.

J’ privilégie la réflexion plutôt que la norme.

Je refuse de croire en une pensée unique.

La richesse de notre monde, c’est ce qui est éclectique.

Pourtant on oublie de conjuguer au pluriel,

Que l’individu n’est pas la force de l’individuelle.

Pourquoi rien n’est partagé ?

Réfléchir seul, cela évite de trop penser.

2011, c’est Faust face à son angoisse.

Comme abandonné face à sa paroisse.

On se raccroche à ce qui nous fait dormir

Ce que je refuse de voir ne pourra pas me nuire.

Bienvenu au Modèle de l’occident !

Nous sommes assujetties au présent décadent.

L’obscurantisme doucement s’installe,

L’ignorance causant plus de dégâts qu’une balle.

Nous avons les armes pour tout faire changer

Rappeler que la démocratie c’est par le peuple qu’elle est née.

Y a pas de limites dans la liberté de penser,

Alors utilise ton esprit plus loin que le bout de leur nez…

Je te l’ai déjà dit, je suis le VadrouYeur.

J’en ai suffisamment vu pour en être le chroniqueur.

De la vie, j’ai tout à apprendre

Mais plus à donner que ce que tu as à vendre.

T’es pas obligé de te réveiller

Mais je peux être là quand tu en auras marre de rêver.

J’assume l’héritage d’un travail de longue haleine

Des générations d’opprimés combattant la haine.

Refusant d’être gouverné comme un pion,

Je sacrifie à la liberté mon envie de révolution…

VadrouYeur...une goutte de sang dans l'erreur.

Difficile pour moi de me tenir à un rigoureux travail de mise à jour de ce blog. Preuve en est le temps écoulé depuis le dernier article. Si je souhaite fidéliser des lecteurs il va falloir que je fasse preuve de plus d’assiduité. Mais je ne préfère rien vous promettre cela sera plus simple pour moi.

J’aimerai réagir au dernier commentaire que j’ai reçu en espérant que son auteur repasse par ici sinon cet article aura une pertinence toute relative.

Lorsque j’ai rédigé la précédente page j’avais en tête de faire circuler une idée précise. Et que s’est il passé ? (Suspens…)

Un lecteur en ressort une nouvelle réflexion. Je n’avais pas perçu l’angle sous lequel Bifane (le dit lecteur vous suivez ?) a  su appréhender ce que j’avais écrit.

Je l’en remercie donc car il s’agit exactement de ce que je souhaite provoquer ici. Cette personne a su se saisir de ce qu’elle a lu et compris et le partage. C’est cela construire de la réflexion et donc de l’intelligence. Quelque chose de simple…mais sûrement pas futile.

Quand à toi Bifane je n’ai donné qu’un léger aperçu de la singularité de Diogène (mais si, le mec avec le tonneau) qui aurait tout à fait partager ton point de vue.

Une question maintenant (heu on est obligé de répondre ?...) Nous abordons la philosophie au lycée, et, une fois nos cours bien ingérés, nous sortons de là avec notre cerveau qui répète inlassablement « PLATON… » en bavant. Cette discipline a la prétention d’apprendre à réfléchir. Diogène était l’antithèse de Platon et pourtant philosophe reconnu. Mais, l’éducation nationale a fait le choix de nous transmettre une pensée (politiquement plus correct c’est vrai) donc d’orienter notre réflexion. Est-ce un bon moyen d’apprentissage ?

VadrouYeur.