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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 19:15

            Prenons un peu de temps pour réfléchir à quelque chose (il est toujours bon de réfléchir, cela nous rappelle que nous sommes Humains.).

 

Un jour que Diogène de Sinope (philosophe contemporain de Platon) parlait sérieusement et n’était pas écouté, il se mit à chanter comme un oiseau au milieu de la rue. Aussitôt, une foule se massa autour de lui. Il s’invectiva contre cet attroupement, affirmant que les gens se rassemblaient avec entrain pour écouter des sottises alors que, lorsqu’il s’agissait de choses graves, ils étaient totalement indifférents…

 

Je ne tiens pas à déclencher un débat philosophique, mais je trouve que cette histoire, est d’une modernité incroyable.

Maintenant, amis lecteurs, qu’allez vous faire de ce qu’elle enseigne ?

 

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commentaires

B
Ex abrupto, et sans vouloir me donner la peine de réfléchir plus avant à la question, je dirais que cette colère ne me paraît pas si sage qu'elle prétend l'être. Il est certainement d'une importance capitale de parler de choses sérieuses, de raisonner sur des sujets graves, de philosopher sur notre raison d'être et tout ce que cela peut sous-entendre. Mais la légèreté n'a-t-elle vraiment aucune utilité ? La simple beauté, par elle-même, pour elle-même, n'a-t-elle pas raison d'être ? <br /> Il me semble que nous nous perdons toujours dès lors que nous n'abordons plus l'existence que d'un seul point de vue. Nous nous enfermons dans un système de pensée et de perception qui nous rend hermétique à toute autre approche, par quoi il nous échappe forcément des choses essentielles, pour la seule raison qu'elles ne s'expriment pas dans le ton que nous voulons, dans l'humeur que nous exigeons et dans le moment où nous l'attendons. <br /> Je crois que nous apprenons beaucoup de nos méditations, de nos longues réflexions et des discussions que nous pouvons avoir dans cet état d'esprit. Mais il me semble qu'un sourire peut nous enseigner aussi certains aspects de la vie, de même qu'un rire, de même que la beauté, la grâce, ces manifestations gratuites et éphémères de choses agréables et positives. Ne serait-ce qu'en nous offrant le moyen de nous ressourcer, de reprendre un peu d'air dans un monde déjà bien sinistre, de retrouver foi en l'humanité par le "bon" dont elle est capable. <br /> Celui qui parlait dans la rue, tel Socrate, j'aurais aimé m'arrêter et l'écouter. J'aurais aimé apprendre à son contact une façon de voir les choses qui m'échappait sans lui. Mais plus loin, celui qui chantait dans la rue, je l'aurais écouté pour panser les blessures de mon âme, pour apaiser les tourments de mon coeur, et j'aurais puisé là de quoi vivre mieux aussi...<br /> Pardonne-moi, j'ai été un peu bavard... et avec ça, je n'ai même plus le temps de me relire. Je me sauve...
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S
Bonsoir, VadrouYeur,<br /> Tu as tout à fait raison, quand on a le pouvoir d'écrire, c'est mieux d'utiliser la plume, seulement il faut avoir une plume d'or.<br /> Bonne nuit et bienvenue dans ma communauté.<br /> Samia
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  • : De la colère, un peu de romantisme, beaucoup de réflexion...Ma prétention? Donner mauvaise conscience aux cons.
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